Textes

Déploie tes ailes et danse où ton roi va te guidé-
Ploie tes ailes qu’elles te portent et t’emmènent

Déploie tes ailes où d’autres n’ont su se hasardé-
Ploie tes ailes, déploie tes ailes

Sans façon laissons nos faux-semblant
Cessons nos soit-disant

Sans soucis quittons la tyrannie
C’est son plat favori

Osons voir que l’on est qui l’on est
Que l’on ne naît pas au hasard

Osons dire au son d’un doux défi
Que sans façon c’est bien ainsi

Hier j’ai rangé dans ma tête
J’y ai trouvé un bouquet de vent
Que j’ai posé sur la fenêtre

J’ai déniché un bout d’histoire
J’en ai tourné une ou deux pages
Elles étaient pas toutes très sages

Y’avait des rêves éparpillés
Certains j’les avais oubliés
Y’en a deux trois ça s’rait dommage
De ne pas en faire bon usage

Dans un coin sombre y avait
Des p’tites étoiles qui s’chamaillaient
J’leur ai dis qu’c’était pas la peine
Que dans ma vie y’aurait des nuits pour chacune d’elles

Parions qu’à cent passe le temps
Tenter d’autovider
tout en évitant d’effacer
Les évidences à laisser

Parions qu’à cent passe le temps
Tenter de donner le bon ton
Ton d’hiver et d’été
Tête vive en dépend

Sous des caisses de passons à autre chose
Des blessures toutes infectées
J’vous jure ça sentait le nécrose

Quelques principes bien poussiéreux
Qu’ j’ai dégagé ni une ni deux
Faut dire que j’en suis pas très fière

Y avait un vieux rideau
Sur lequel dansaient des chocolats chauds
Au son de quelques mélodies
Qui trottaient là…

Y avait un joli p’tit  berceau
Posé sur une étagère
C’était le berceau de mon art
Qu’est né au plafond

Du coup j’lai viré
Car mon art à grandi
Il est devenu téméraire
C’est un art oseur,  pas un art osé

Parions qu’à cent passe le temps…

Ma tête est bien rangée maintenant
Elle sent bon le printemps
Un peu d’audace mon Dieu à deux refaisons
La déco mais cette fois à ta façon

Parions qu’à cent passe le temps…

On ira danser sans nos étrennes
On ira dans ces pas de bohème
On y va tu sais t’es pas la reine
On y va de ces draps qui t’enchaînent

On y va tu nous entraînes
Mener la vie que l’on aime
On sera jamais dans l’arène
On est libre de ces chaînes

J’ai balancé
Tous les messages sans réponse
J’ai beau chercher
Décortiquer les circonstances
Je ne trouve pas la clef
Ni la raison de ton silence

J’ai pesé
L’amertume et l’indifférence
S’il en fallait
Pour atténuer ma souffrance
C’est décidé
Je n’leur ferai pas allégeance

Mon amie tu n’m’a pas dit si ma vie te cause ecchymose à
Mon avis je ne peux d’ici comprendre la chose

 J’ai crucifié
Les mots qui jugeaient ta distance
J’ai parfumé
Mes maux de quelques espérances
Je vais prier
Que tu pardonnes mon offense
Je vais danser
Et m’armerai de patience

Mais crois-moi, tu me manques

J’ai plein de blé
Prêt à doubler
Mes coffres forts en sont gavés
Mes comptes se mettent à déborder

J’ai plein d’oseille
Oh quelle aubaine
Ce liquide n’a pas son pareil
Il s’écoule jusque dans mes veines

J’ai plein de fric
Il est magique
Il attire 100’000 amis qui
Disparaissent aussitôt servis

Tous ces dollars
Quel héritage
Je suis une sorte de taulard
C’est mon or qui m’a mis en cage

J’ai plein de sous sous ma paillasse
Y a des dunes de tunes là-dessous
J’dors plus la nuit mon corps se casse
Avoir du pèze jusqu’à outrance
en devenir complètement saoûl
Et s’en enfiler plein la panse

J’ai plein de flouze
Et j’ai le blues
Bien que j’pourrais m’ach’ter la lune,
J’suis trop radin pour la partager
J’suis trop radin et qu’est-c’que je m’fais …

Un pas et puis l’autre,
Rien ne sert de courir
On est toujours entrain
Entrain de se construire

Ne te charge pas
Du poids de demain
Vas-y pas à pas
Et reste serein

On a pas des bottes de sept lieues
Et crois moi c’est tant mieux
Chaque épreuve doit être gravie
A la force de son âme

Peu importe la taille des monts à gravir
Un pas et puis l’autre rien ne sert de courir
A dire vrai on ne cesse de grandir
qu’une fois rendu le dernier soupir

A chacun sa propre allure
Et sa propre longueur de jambes
Et oui à chacun son barda
Et le poids de son sac à dos
Ses erreurs de parcours
Itinéraires de secours

Ce qui compte vraiment
C’est qu’après la défaite on se relève
Qu’aucune tempête ne nous achève
C’est une continuation
Une formation à cent pour cent
Un chef d’oeuvre sans précédent
Un trésor qui précieux devient
Au fur et à mesure du chemin

Le gagnant n’est pas le premier arrivé
Ni le perdant celui qui a le plus mal aux pieds
Oh l’important c’est de ne pas abandonner

Tiens bon ça vaut le coup

Rien est facile ici je sais mais
Il est des clefs qu’on trouve loin des sommets
N’écoute pas tes peurs, laisse les qu’elles crèvent de faim

Si ton regard s’écorche en chemin
Si qui tu es s’est fait la malle un matin
Qu’est-ce que t’attends saisis la main qu’Il te tend

Il sait nos déserts
Quand rien ne désaltère
Nos larmes dans l’ombre
Nos soirs de novembre

Plus que tout quand c’est dur
Quand plus rien ne rassure
Je te le jure
Lui seul est sûr

Le père était patron d’un grand domaine
Le fils l’épaulait les affaires marchaient bien
Il était jeune et ne manquait de rien
Mais il s’ennuyait ferme et rêvait d’autres vins

Je suis sûr qu’ailleurs c’est tellement meilleur
Dit-il en emportant sa part d’héritage
S’en alla sans même voir les larmes du père
Tout ce qui l’importait c’était de prendre le large       

Il découvrit le monde et connu du beau monde
Whisky amis et filles coulèrent à flot
Y avait pas un degré d’essentiel à la ronde
Quelques coulées de neige suffisaient au tableau

Mais la tune à force lui fit défaut
Whisky amis et filles coulèrent à pic
Tout ce qui lui restait résonnait vide et faux
Ces années débridées virèrent à l’hépatite                            

Gagne-pain sec vie de misère
Il se dit si j’pouvais revenir chez mon père
Pourra-t-il seulement me pardonner
J’l’ai laissé tomber sans même le regarder

Comme il ne voyait rien d’autre à faire
Ou la vie sous la porte c’était bien clair
Il est retourné remords en bandoulière
Le coeur peu fier prêt à prendre bien cher

Mais ce dont il ne se doutait guère
C’est que de ses larmes le vieux père
Arrosait sans relâche été comme hiver
L’espoir de revoir la chair de sa chair

Mon enfant comme je t’aime t’imagines même pas
Depuis tes premiers pas jusqu’à mon trépas
Si j’ai manqué ceux là les autre’ j’les raterai pas
Bien sûr que j’te pardonne allez viens dans mes bras

Pas de sombre trame ni d’intrigue maléfique     
Juste l’ombre d’un drame qui termine magnifique

J’pouvais pas le laisser traîner dans un coin
En sachant que l’Auteur qui un jour l’a conté
Le fit à notre hauteur pour qu’on sache à quel point
À son cœur on comptait

Comme on m’l’avait dit
C’est un voyage une dinguerie

Comme on m’l’avait dit
Y a tout qui change au premier cri
Comme on m’l’avait dit

Comme on m’ l’avait dit, disons plutôt à moitié dit
Ça fait un mal de chien le jour venu le jour béni
Comme on m’ l’avait dit tu goûtes alors à la folie
Folle d’amour avant tout mais cet amour ronge nos nuits      
Et bien sûr folle de rage si on touche à un de leurs cils
Comme on m’ l’avait dit ça te chavire ça te défie
Ça brise tes certitudes ça te déchire un peu aussi
Ça forme et ça déforme

C’est plus qu’on m’ l’avait dit c’est bien plus fort c’est tellement doux
Comme tout le monde le dit c’est les meilleurs c’est les plus beaux
Et moi ben forcément j’ai pris du bide et quelques rides
Comme on m’ l’avait dit le temps de rien ils ont grandit
Et puis voilà qu’un beau matin ça s’en part faire sa vie
Et toi bien que très fière t’as le fond du coeur qui se serre
Comme on m’ l’avait dit  

Ce qu’on n’m’avait pas dit
Du moins je n’l’aurais pas compris
Pour eux sans préavis
Je donnerais mille fois ma vie  

Ce que Tu m’avais dit
Et que maintenant je saisis
C’est que c’est à ce prix 
Que Tu nous aimes aussi

Allez du nerf
J’aime pas quand tu t’endors
Sais-tu que ces sales hivers
Te rendront juste plus fort

Soit t’es amer
Soit t’es en mer
Sois téméraire
Sors de ton rocking chair

Enfile ta polaire
Mets ton chapeau de corsaire
Et puis rends toi au port
Lève l’ancre quitte le fjord

Allez du nerf!
Secoue ta jolie crinière
Fonce toutes voiles dehors
C’est au large qu’est ton or

Assure bien tes arrières
Ne laisse pas ta misère
Et les doutes qui te dévorent
Gérer ta mise en bière

Tu sais les galères
Douleurs écarts et consorts
Peuvent être nécessaires
Ne les jette pas par dessus bord

Quand tu perds tes repères
Fouetté par les vents du nord
Quand en vue y a pas de terre
Que boussole et compas sont morts

Ose un peu la prière
Les a priori tu les tords
Tu verras ça dépoussière
Et c’est un bon sémaphore

Allez du nerf!
Prend la houle à bras le corps
Ne ménage pas tes efforts
Brave ces flots qui te font peur

Allez alors!
Ne fais donc pas de manières
Ne me dis pas que j’ai tord
Il y a tant de choses à faire!

I can’t describe my pain
I have no words to explain
It just beats in my heart for to long
Am I doing anything wrong

Of course I go on and I love life
But you should not always believe my smile
Because it sometimes
Hase the taste of tears and cries 

God I don’t understand
But I know you hold my hand
The depths of my soul are a strange affair
But I trust that my Lord takes care

Est-ce pour oublier dedans que tu te malmènes dehors
Est-ce que tu sors ces coups de poings de ton cartable à chagrin?

Est-ce pour nous empêcher de voir les peurs qui s’y prélassent que
T’affubles ton joli regard de cette énorme paire d’échasses?

Ne te fatigue dont pas à prouver quoi que ce soit
Ta valeur ne se discute pas et si y a d’la casse en toi

Ça se recolle et donnera du relief à ta personne
Bien idiots ceux qui disent le contraire

Ça suffit ces ces balafres, va me ranger ce cartable il est temps
De tomber tes échasses d’éviter que tu ne te fracasses

Ho dis-moi que t’es d’accord allez viens bouge un peu ton décor
Faut que tu voles encore allez go vas-y tu vaux l’effort

Oui même si t’as la trouille et que bien sûr tu te cherches encore
Allez go vas-y vole et fort!!

Je vois que ton corps bat de l’aile et que plus d’un trou s’est créé
Je vois que ton âme est frêle et que la joie n’a pu se frayer
Rayé d’une liste que toi même n’a pas voulu appartenir
Tu es victime, plus de projets pour la suite mis à part tenir
T’aimerais te réveiller pour éviter de bégayer
Le temps s’écoule tu prends des coups et ne veux plus rien essayer
Quand le ciel est gris que la tempête ne faiblit pas
Une pluie d’idée fait rage mais s’il te plaît ne les crédite pas
Tout n’est pas ce qu’il paraît être
Et toute montagne n’est pas si haute que l’est l’Everest
Il faut t’accrocher ton caractère se formera
Sur chaque rocher après chaque affaire se cache souvent une perle rare
Ferme les yeux et entends le bruit du vent
Laisse-le t’emporter jusqu’à l’abri suivant
Oui laisse-toi guider lâche du lest pour t’envoler
Car le bonheur est sous ton nez
Donc rien ne sert de toute contrôler

Ho dis-moi que t’es d’accord allez viens bouge un peu ton décor
Faut que tu voles encore allez go vas-y tu vaux l’effort

Oui même si t’as la trouille et que bien sûr tu te cherches encore
Allez go vas-y vole et fort!! Tu vaux l’effort!

(texte rap : Mij Ases)